C’est ce que vient d’annoncer l’Agence Nationale « ALNAFT » chargée de la valorisation des ressources en hydrocarbures du domaine minier algérien, à travers un communiqué qui indique que le 1er appel à concurrence dans le cadre de la loi pétrolière N°19-13 du 11/12/2019, va etre lancé le lundi 14 Octobre à Oran, au cours du salon NAPEC qui se déroulera aussi à Oran 14 au 17 Octobre 2024.
C’est une première action qui vient enfin mettre en épreuve les dispositions de la loi pétrolière actuelle dont les textes d’applications sont prêts depuis 2021, meme si entretemps plusieurs accords de partenariat ont été conclus entre Sonatrach et ses partenaires en application de cette loi. Mais cette fois ci il s’agit de mettre en compétition les compagnies pétrolières et gazières internationales ou locales, préqualifiées pour y participer, selon un processus bien rodé, qui est appliqué un peu partout dans les pays renfermant un potentiel en hydrocarbures à explorer ou à développer.
Aucune indication précise n’a été fournie pour le moment sur les zones pétrolières ou gazières concernées, ou les blocs, peut etre des gisements, qui seront mis en compétition, ce qui sera probablement détaillé le 14 Octobre.
La procédure d’appel d’offres est bien encadrée par la loi pétrolière et ses textes d’application, mais il faut préciser que seules les compagnies ayant été préqualifiées au préalable par ALNAFT pourront y participer, en s’inscrivant sur un ou plusieurs blocs/gisements en tant qu’opérateurs ou investisseurs, afin de pouvoir accéder aux données techniques qu’ils devront évaluer dans un délai défini, puis soumettre une offre comportant un programme technique et un niveau d’investissement, qui dépendent de la nature des engagements : prospection, exploration, développement.
Le contenu de cet appel d’offres permettra certainement de mieux appréhender la stratégie du secteur des hydrocarbures de l’Algérie, dont la préoccupation majeure est actuellement le renouvellement des réserves en hydrocarbures conventionnelles qui sont en chute depuis quelques années, et l’opportunité d’aborder ou non celles dites non conventionnelles.
La loi pétrolière N°19-13 avait introduit des dispositions juridiques, techniques, et fiscales, très favorables à la relance du partenariat dans tous ces domaines, et le seul défi qui demeurait consistait à relancer le processus de compétition, la transparence dans son déroulement, et la rapidité du traitement des différentes phases de la compétition, de façon à ce que le processus puisse se répéter de façon régulière, afin de préserver l’attractivité de l’Algérie, comme cela se fait dans beaucoup de pays similaires particulièrement en Afrique.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=4099
