La réunion de l’OPEP+ en Visio conférence n’aura pas duré longtemps. Elle s’est terminée avec l’approbation de nouvelles coupes volontaires de 684.000 B/j, qui porteront le total des réductions volontaires pendant le premier trimestre 2024 à 2,184 millions de barils par jour.
La cohésion est plus ou moins sauvée pour le moment, mais la fausse note qui apparait est liée d’une part aux nouvelles coupes volontaires qui ne comprennent qu’un pays Africain, l’Algérie avec 51.000 B/j, alors que l’Angola tient toujours à l’augmentation de son quota, alors qu’il n’arrive pas de toutes les façons à l’atteindre.
Sur un autre plan l’OPEP+ gagne surtout un nouveau membre important : le Brésil. Ce dernier va certes peser avec son ambition d’augmenter sa production, ce que l’OPEP+ devra gérer à l’avenir.
Pour ce qui est des réductions volontaires elles sont comme suite :
- Arabie Saoudite : prolongation de sa réduction de production volontaire de 1 MM B/j
- Russie : prolongation de sa réduction de production volontaire de 500.000 B/j plus une nouvelle réduction volontaire de 300.000 B/j
- Irak : réduction volontaire de 211.000 B/j
- Émirats Arabes Unis : réduction volontaire de 163.000 B/j
- Koweït : réduction volontaire de 135.000 B/j
- Kazakhstan : réduction volontaire de 82.000 B/j supplémentaires
- Algérie : réduire volontaire de 51.000 B/j supplémentaires
- Oman : réduction volontaire de 42.000 B/j supplémentaires
D’après ce résultat et le peu d’impact sur le marché qui semble plutôt être plus que jamais incertain et à l’écoute de la COP 28, les prochains mois seront beaucoup plus en attente des suites du conflit actuel au Moyen orient et surtout du développement de la situation sanitaire en Chine.
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