Le pétrole a augmenté jeudi et était en passe de réaliser un troisième gain hebdomadaire, les nouvelles réductions de production prévues par l’OPEP+ et la baisse des stocks de pétrole aux États-Unis ayant éclipsé les craintes relatives à la croissance économique mondiale.
Le Brent et le brut américain ont tous deux gagné plus de 6 % cette semaine après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie se soient engagés contre tout attente dimanche à des réductions de la production.
La faiblesse des données économiques américaines, qui a suscité des inquiétudes quant à la croissance économique, a toutefois limité les gains de jeudi. Le secteur des services américain a ralenti plus que prévu en mars et les offres d’emploi américaines en février sont tombées à leur plus bas niveau depuis près de deux ans. « L’élan haussier du marché pétrolier s’est peut-être interrompu, mais le potentiel de hausse demeure compte tenu du resserrement de l’offre », a déclaré StephenBrennock, du courtier pétrolier PVM.
Le Brent a augmenté de 31 cents, soit 0,4%, à 85,30 dollars le baril à 12:15 GMT. Le brut américain West Texas Intermediate a progressé de 32 cents, soit 0,4%, à 80,93 dollars. A noter qu’il n’y aura pas d’échanges vendredi en raison de la fête du Vendredi saint.
L’indice du dollar américain s’est stabilisé jeudi après avoir atteint son plus bas niveau en deux mois. Un dollar plus fort rend le pétrole brut plus cher pour les détenteurs d’autres devises et tend à refléter une plus grande aversion au risque chez les investisseurs. « Un ralentissement des perspectives économiques américaines pèse sur la hausse des prix du pétrole aux Etats-Unis, mais nous continuons à prévoir une nouvelle hausse des prix du pétrole jusqu’à la fin du trimestre », ont écrit Baden Moore et Adam Skelton, analystes de la National Australia Bank, dans une note.
Le marché a également été soutenu par l’aperçu de l’offre américaine de cette semaine, qui a montré que les stocks de brut ont baissé de 3,7 millions de barils, plus que prévu, tandis que les stocks d’essence et de distillats ont également diminué, ce qui laisse présager une augmentation de la demande
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