L’OPEP+ maintient sa stratégie de contrôle sur la production pétrolière et le marché

Rédaction (A.M)
2021-12-12T11:41:29+01:00
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)7 novembre 2021
L’OPEP+ maintient sa stratégie de contrôle sur la production pétrolière et le marché

La réunion de l’OPEP+ s’est terminée ce Jeudi 04 Novembre sans surprise. L’Organisation maintient sa stratégie qui consiste à n’augmenter que graduellement son niveau de production de pétrole.

Malgré la pression des pays gros consommateurs de pétrole et même de gaz naturel comme les USA, le Japon ou l’Inde, seuls les 400.000 barils par jour prévus seront produits en plus en décembre 2021. Il faut rappeler que le cartel OPEP+ participe à environ 40% de la production mondiale avec 40 Millions de baril par jour, dont 24 pour l’OPEP et 16 pour les pays non OPEP. L’Arabie Saoudite et la Russie sont en tête avec environ 10 millions de baril par jour.

Pendant ce temps, la COP26 qui a démarré le 31 Octobre à Glasgow, et malgré l’absence des présidents de pays importants comme la Russie ou la Chine, essayait de rallier au mieux le monde à l’objectif zéro carbone en 2050, en demandant aux pays d’accélérer l’abandon des combustibles fossiles, et aux producteurs de contribuer à la stabilisation du marché. Le président des USA Joe Biden a même accusé directement les pays de l’OPEP+ y compris la Russie, d’être à l’origine de l’augmentation des prix des carburants dont le pic a atteint les 3,42 $ le gallon, et en déclarant « que l’idée que la Russie et l’Arabie Saoudite et d’autres grands producteurs ne vont pas pomper plus de pétrole pour que les gens puissent avoir de l’essence pour se rendre au travail, par exemple, n’est pas juste ». Certains analystes annoncent déjà un baril à 120 $ pour bientôt, et probablement la « libération des réserves stratégiques des USA » pour ralentir la hausse.

Il faut cependant tenir compte du retour du pétrole de schiste aux USA qui va certainement profiter de cette embellie et revenir très bientôt en force, y compris pour « soutenir la politique de Joe Biden ». Les pays de l’OPEP le savent aussi et c’est ce qui pourrait expliquer leur refus à prendre le risque d’augmenter leur production.

Il faut rappeler que le baril est déjà revenu à un niveau jamais atteint depuis fin 2014. Après avoir dépassé pour le Brent la barre des 85 $ au cours de la dernière semaine d’Octobre, il a légèrement reculé dans la journée du 02 Novembre dans l’espoir d’annonces favorables de la COP26, mais le voilà de nouveau en hausse dans une conjoncture marquée par de profondes incertitudes sur le marché de l’énergie de façon générale. Le marché du gaz naturel lui non plus ne semble pas être amené à baisser à l’aube d’un hiver incertain qui maintiendra probablement son prix spot à des niveaux élevés.

Il faut cependant tenir compte du retour du pétrole de schiste aux USA qui va certainement profiter de cette embellie et revenir très bientôt en force, y compris pour « soutenir la politique de Joe Biden ». Les pays de l’OPEP le savent aussi et c’est ce qui pourrait expliquer leur refus à prendre le risque d’augmenter leur production.

Il faut rappeler que le baril est déjà revenu à un niveau jamais atteint depuis fin 2014. Après avoir dépassé pour le Brent la barre des 85 $ au cours de la dernière semaine d’Octobre, il a légèrement reculé dans la journée du 02 Novembre dans l’espoir d’annonces favorables de la COP26, mais le voilà de nouveau en hausse dans une conjoncture marquée par de profondes incertitudes sur le marché de l’énergie de façon générale. Le marché du gaz naturel lui non plus ne semble pas etre amené à baisser à l’aube d’un hiver incertain qui maintiendra probablement son prix spot à des niveaux élevés.

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