Forum d’affaires Algérie-UE : Comment attirer de nouveaux investissements dans le secteur de l’Energie ?

Rédaction (A.M)
2022-10-12T14:49:31+02:00
Médias & Agenda
Rédaction (A.M)11 octobre 2022
Forum d’affaires Algérie-UE : Comment attirer de nouveaux investissements dans le secteur de l’Energie ?
L.Djihane

Cette importante rencontre, la deuxième du genre depuis celle de 2016, se tient dans un contexte favorable pour l’Algérie après le succès de la 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau entre les deux gouvernements algérien et français du 08 au 09 Octobre, et les impacts de la crise énergétique qui frappe de plein fouet les pays de l’union européenne à la recherche de nouvelles sources d’énergie.

Elle vient d’être officiellement ouverte par le Premier Ministre algérien Aimene Benabderrahmane et Madame Kadri Simson Commissaire européenne à l’Energie, avec la participation de plusieurs ministres, dont celui de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, le président du CNESE, des parlementaires, des représentants des ambassades des pays de l’UE en Algérie, ainsi que des représentants des ministères, des entreprises et organismes du secteur de l’Energie, ainsi que des associations industrielles et organisations patronales.

Il faut rappeler que ce forum a été précédé le 10 Octobre par la tenue de la 4ème réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’Union européenne, co-présidée par le Ministre de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab et la Commissaire à l’Energie de l’UE Madame Kadri Simson.

L’objectif du forum consistera à présenter le potentiel énergétique de l’Algérie sous plusieurs angles, qu’il s’agisse d’hydrocarbures, d’énergies renouvelables, de production d’électricité ou même d’hydrogène dans le futur, ainsi que les opportunités de partenariat entre acteurs énergétiques algériens et européens.

A la veille de son ouverture, Sonatrach avait annoncé la mise en production de deux gisements de gaz et de condensat en partenariat avec l’entreprise italienne ENI au niveau de la région de Berkine, à travers le raccordement de deux puits de découverte dont le potentiel de production pourrait atteindre 2 millions de M3 de gaz d’ici la fin 2022. Il s’agit là d’un signal fort pour mettre en évidence le potentiel additif du pays qui pourrait alimenter le marché gazier européen, et croitre dans le futur pour peu que de nouveaux investissements soient consentis à travers un partenariat algéro-européen dans le domaine de l’Exploration à travers la nouvelle loi 19/13 sur les hydrocarbures. Seules de nouvelles découvertes, des améliorations des taux de récupération, ou encore une réduction des gaz torchés sont en mesure de permettre une augmentation significative des réserves et des capacités de production à court et moyen terme, à moins que les hydrocarbures non conventionnels ne puissent enfin être développés et produire au-delà du moyen terme. La plupart des experts considèrent de nos jours que leur exploitation est possible et placera l’Algérie au premier rang des pays gaziers d’Afrique et du bassin méditerranéen.

Le dialogue algéro-européen s’inscrit dans cet objectif, mais pas que, puisque d’autres secteurs feront partie des échanges et ils sont aussi importants que les hydrocarbures sinon plus. Il s’agit entre autres des énergies renouvelables et de l’hydrogène en tant que futur vecteur d’énergie, deux domaines où les opportunités de partenariat sont en mesure non seulement de booster les échanges mais aussi de renforcer la sécurité énergétique des deux parties à long terme.

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