Le groupe pétrolier algérien Sonatrach vient d’annoncer la réalisation de trois nouvelles découvertes dont deux pour le gaz naturel en effort propre et une pour le pétrole en partenariat avec la compagnie italienne ENI.
Les trois découvertes sont situées selon le communiqué de Sonatrach dans 3 bassin pétroliers différents, ce qui met en évidence encore plus le potentiel résiduel en hydrocarbures du vaste domaine minier algérien. Deux d’entre elles sont déjà susceptibles d’être mises en production rapidement en « fast track » selon Sonatrach.
La première découverte en effort propre est située dans le périmètre de recherche « In Amenas 2 » dans le bassin d’Illizi. Il s’agit du puits « In Ekker Sud West-1 » (IEKSW-1) dont les tests ont débité « 300.000 m3/jour de gaz et 26 m3/jour de condensat, à partir du premier réservoir, et 213.000 m3/jour de gaz et 17 m3/jour de condensat à partir du deuxième réservoir ».
La deuxième découverte en partenariat avec la compagnie italienne ENI est située dans le périmètre de recherche « Sif Fatima 2, dans le bassin de Berkine. Il s’agit du puits « Rhourde Oulad Djemaa Ouest-1 » (RODW-1) » qui est le troisième puits réalisé dans cette zone, et a produit à partir des « grès du réservoir du Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) de la formation triasique, 1.300 barils/jour d’huile et 51 000 m3/jour de gaz associé ».
Toujours selon le communiqué de Sonatrach « La mise en production de ces deux découvertes se fera à travers un développement rapide fast-track, étant donné leur proximité des installations existantes d’OHANET et de Rhourde Oulad Djemaa (ROD) ».
Le troisième résultat positif en effort propre est situé dans le périmètre de recherche « Taghit », dans le bassin de Béchar, au niveau du puits de délinéation « Tamzaia-3 » (TAMZ-3) avec une production intéressante de gaz obtenue lors du test de formation du réservoir Siegenien (Dévonien inférieur), réservoir non testé auparavant dans une région, considérée comme domaine émergent ». Il n’en demeure pas moins que ce résultat dans une zone géologique encore sous explorée demeure très positif pour l’avenir de la recherche dans ce bassin, où la moindre réserve de gaz sera très bénéfique pour la région qui est alimentée en gaz depuis des gisements lointain vers l’Est, sans oublier les besoins futurs pour le développement du potentiel minier du bassin de Béchar et celui de Tindouf.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=1511
