Le 28ème Congrès Mondial du Gaz se tiendra à Daegu en Corée du Sud du 23 au 27 mai 2022. Organisé tous les trois ans par l’Union Internationale du Gaz (UIG), c’est l’évènement majeur dans le domaine de l’énergie après le Congrès Mondial du Pétrole qui s’est produit récemment à Houston du 05 Au 09 Décembre 2021, et bien sûr la Conférence Internationale de l’ONU COP26 qui a eu lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021. Ces trois évènements se sont déroulés ou vont se dérouler dans
un contexte énergétique mondial en pleine mutation, accélérée notamment par les impacts de la pandémie de COVID 19 et entrainant de profonds changements dans les stratégies des acteurs qu’ils soient producteurs ou consommateurs d’énergie.
La Conférence COP26 a confirmé l’adhésion des nations à lutter contre le réchauffement climatique, à travers l’offensive simultanée d’importantes institutions et organismes mondiaux mais sans atteindre le consensus global recherché autour d’objectifs précis de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.
Le Congrès Mondial du Pétrole de son côté s’est focalisé sur le thème « INNOVATIVE ENERGY SOLUTIONS » pour répondre aux inquiétudes qui planent sur l’industrie pétrolière suite à l’appel de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) de réduire sinon de stopper le financement des activités sur les énergies fossiles. Cette tendance a en réalité démarré en 2014 avec la chute du prix du baril de pétrole, et s’est aggravée en 2020, entrainant de sérieuses craintes sur le renouvellement des réserves, et la prévision d’un « peak oil » dès 2026.
COMMENT REPONDRE A LA CONSOMMATION ENERGETIQUE MONDIALE ?
La transition vers de nouvelles sources d’énergie et de nouveaux modèles de consommation énergétique grâce aux progrès technologiques, est ainsi devenue la base des stratégies de l’ensemble des acteurs énergétiques, avec entre autres un débat inédit sur le rôle du gaz naturel dans cette transition.
C’est finalement dans ce contexte de crise énergétique mondiale, notamment autour du gaz et de l’électricité, ainsi que des tensions géopolitiques dont l’une des composantes majeures est aussi le gaz naturel, que va se tenir le 28ème Congrès Mondial du Gaz. Les débats vont certainement être très intenses sur les ressources qui semblent largement suffisantes mais irrégulièrement réparties dans le monde, entrainant une nouvelle organisation des échanges grâce au poids et au rôle de plus en plus important du GNL dans le monde.
Pour répondre à toutes ces incertitudes, les organisateurs du congrès ont pour objectif de « relever les défis les plus immédiats pour un avenir durable – Alimenté par le gaz », à travers un débat autour focalisé le GNL :
- Opportunités de croissance sur les marchés du GNL dans le monde, y compris le GNL à petite échelle.
- Nouvelles stratégies commerciales et compétitivité des coûts pour le GNL.
- Répondre au besoin d’un GNL plus vert.
- Les perspectives du GNL pour alimenter les transports.
- Technologies pour accroître l’efficacité tout au long de la chaîne. d’approvisionnement en GNL, et nouveau au programme de la plénière Voix des acteurs mondiaux du GNL.
Il faut rappeler que l’Algérie est membre statutaire de l’Union Internationale du Gaz (UIG) à travers l’Association Algérienne de l’Industrie du Gaz (AIG), dont sont membres les principales sociétés algériennes telles que Sonatrach, Sonelgaz, ainsi que les sociétés de services affiliées. L’AIG participe régulièrement aux travaux des commissions permanentes de l’UIG et aux préparatifs du Congrès Mondial du gaz qui a lieu tous les trois ans.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=1020
