LES PRIX DU GAZ REPARTENT A LA HAUSSE EN EUROPE

Rédaction (A.M)
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)12 août 2024
LES PRIX DU GAZ REPARTENT A LA HAUSSE EN EUROPE

Les récentes incursions de l’armée ukrainienne à l’intérieur du territoire russe et plus particulièrement dans la région de Koursk, autour de la station de transit de gaz naturel « SOUDZHA » vers l’Europe à travers l’Ukraine, ont fini par faire bouger le marché gazier vers une hausse, malgré les déclarations de Gazprom qui a indiqué que les flux se poursuivaient conformément aux contrats en vigueur, autour de 40 millions de M3 par jour.

Il faut rappeler que les livraisons de gaz russe à travers l’Ukraine ont été interrompues depuis le début de la guerre avec la Russie à travers la deuxième station de transit de « SOKHRANOVKA », et que le reste des livraisons ne se fait plus qu’à travers le gazoduc « TURKSTREAM », ou les livraisons de GNL.

Le contrat relatif aux livraisons de gaz par ces deux stations de transit à travers l’Ukraine, signé pour 5 ans en 2019, portait sur un volume de 109 millions de M3 dont 77 à travers « SOUDZHA », et 32 millions de M3 à travers « SOKHRANOVKA ». Le déplacement du conflit autour de l’unique station de transit et l’incertitude de reconduction du contrat en cours qui prend fin en Décembre 2024, va certainement avoir un impact sur les approvisionnements de plusieurs pays tels que l’Autriche et l’Italie, ainsi que d’autres pays comme la Hongrie, la Slovaquie à moins d’un transfert des livraisons à travers le gazoduc « TUKSTREAM », encore faut-il que cela soit possible.

En ce moment le prix du gaz pour des livraisons à court terme au niveau du centre TTF aux Pays Bas est en hausse et a dépassé les 42 dollars le MWh, niveau le plus élevé depuis Décembre 2023. Cette tendance à la hausse est d’autant plus soutenue par d’autres facteurs qui risquent d’emporter le prix à des niveaux beaucoup plus élevés :

  • Incertitude sur l’évolution du Conflit au Moyen orient
  • Période (Aout 2024) de maintenance sur les capacités d’exportation en Norvège, et celles en matière de regazéification en Italie, avec en prime la crise énergétique que connait l’Egypte, un de ses fournisseurs en GNL à partir de la production du Gisement de Zhor en chute.
  • Et enfin l’incertitude sur les stocks aux USA, principaux fournisseur de gnl de l’Europe en ce moment.
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