La Libye est décidée à accélérer son développement économique, et a vu la tenue du 13 au 14 Janvier 2024 à Tripoli d’une un sommet intitulé « LIBYA ENERGY & ECONOMIC SUMMIT », sous le thème « The New Libya – Built on Energy ». Cette rencontre a été marquée par la participation des trois Premier Ministre de Libye, d’Italie, et de Malte, ainsi que plusieurs Ministres, et de nombreuses délégations de pays partenaires de la Libye, dont celle de l’Algérieconduite par le PDG de Sonatrach Mr. Rachid Hachichi qui a participé à un panel industriel.
L’objectif des débats en panels était de faire le point sur l’importance de l’industrie énergétique libyenne, des objectifs ambitieux d’augmentation de la production, et des besoins en matière de partenariat en amont et en aval pour la Libye, dont le potentiel en hydrocarbures aussi bien conventionnels que non conventionnels est immense.
Le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène a fait l’objet lui aussi du même intérêt à travers un panel dédié à ce volet, dans la mesure où la Libye est caractérisée par un important potentiel. Les discussions entre la Libye et Malte sont d’ailleurs en cours pour l’exportation d’électricité à partir d’un projet de centrale solaire de 500 MW à réaliser par ToratlEnergies.
En marge du sommet, Sonatrach a tenu une importante réunion présidée par son PDG Mr. Hachichi et celui de la NOC Libyenne Mr. Farhat Omar Ben Guedara, afin de consolider et étendre le contenu des domaines de partenariat qui avaient déjà fait l’objet d’une précédente rencontre le 07 Novembre 2023 pour marquer le retour de Sonatrach en Libye afin d’exécuter ses obligations contractuelles dans le domaine de l’exploration sur les blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès. Les deux parties s’étaient alors « engagées à mettre en œuvre toutes les dispositions permettant de faciliter la reprise des activités de Sonatrach en Libye et à poursuivre un partenariat privilégié entre les deux compagnies ».
Cette fois ci, la Sonatrach consciente de l’intérêt et de l’urgence de développer sa présence en Libye et d’élargir ses activités aux nombreux domaines énergétiques aussi bien en amont qu’en aval, a décidé (enfin !) à faire preuve d’initiatives et de propositions plus larges dans le cadre de ses capacités et de son savoir-faire sur un domaine minier très similaire à celui de l’Algérie. C’est ainsi que le protocole d’accord existant a été amendé pour inclure l’exploration et le développement des ressources en hydrocarbures conventionnels et non conventionnels, ainsi que le développement des gisement marginaux non exploités, un domaine dans lequel Sonatrach a acquis une bonne expérience au cours des précédentes années qui l’ont amenée à mettre en œuvre d’importants programmes similaires en Algérie, notamment avec des sociétés de services pétroliers algériennes qu’il va falloir maintenant encourager à s’introduire sur le marché Libyen avant que ça ne soit trop tard.
La Libye a l’un des potentiels en hydrocarbures les plus importants en Afrique du Nord. Ce potentiel est malheureusement demeuré souvent inexploré depuis plus d’une décennie du fait de problèmes politiques intérieurs, mais fait l’objet actuellement de beaucoup de convoitises de la part des plus grandes compagnies pétrolières du monde. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à s’engager dans ce pays qui partage tant de similitudes et d’intérêts communs avec l’Algérie.
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