Google vient d’annoncer l’introduction de trois nouvelles API destinées à l’environnement pour Maps. L’une d’entre elles se concentre sur l’énergie solaire et permettra aux détenteurs d’installations photovoltaïques de positionner adéquatement leur matériel.
Google Maps va aller bien au-delà de la navigation. En plus de ses API plans, routes et endroits, le service va désormais proposer de nouvelles interfaces entièrement dédiées à l’environnement. La firme de Mountain View va mettre des API concentrées sur le solaire, le pollen et la qualité de l’air à destination des développeurs. L’accès à ces données pourra les aider à créer des outils et des services plus respectueux de l’environnement, explique-t-elle.
Comprendre le potentiel des toits pour mieux exploiter les panneaux solaires
La plateforme dédiée au solaire, simplement nommée Solar API, calcule les conditions météorologiques et tire des données de l’imagerie aérienne pour aider à comprendre le potentiel solaire des toits. S’appuyant sur l’intelligence artificielle et les fondements du projet Sunroof, un outil personnalisé d’estimation des économies d’énergie solaire pour les consommateurs, l’API est alimentée par l’imagerie de Google Earth.
Combinée aux données sur le feuillage et l’ombrage, aux modèles météorologiques et à l’utilisation et les coûts du réseau énergétique local, l’API fournit des estimations du coût de l’énergie solaire et de l’utilisation de l’énergie selon la position des panneaux solaires. Elle livre des données sur le potentiel solaire des toits de plus de 320 millions de bâtiments dans 40 pays.
« Mieux comprendre les changements climatiques et environnementaux » selon Google
Les deux autres API, Air Quality et Pollen, « peuvent aider les entreprises à mieux comprendre les changements climatiques et environnementaux », assure Google. En plus de données sur la qualité de l’air, la première comprend des cartes thermiques de la pollution, ainsi que des informations sur les polluants dans plus de 100 pays dans le monde. L’API utilise des stations de surveillance gouvernementales, des donnéesmétéorologiques, des capteurs et des satellites pour fournir un index local et universel.
Enfin, l’APIPollen permet, comme son nom l’indique, d’accéder à des informations actualisées sur les pollens pour les allergènes les plus courants dans le monde. « Elle peut être utilisée pour aider les gens à limiter les risques d’exposition au pollen allergène, à prendre des décisions quotidiennes mieux informées et à s’adapter à des saisons d’allergie plus longues et plus sévères dans un contexte de changement climatique », détaille l’entreprise.
Ces 3 nouvelles interfaces s’inscrivent dans le cadre de la mission de l’entreprise visant à « aider les individus, les villes et les partenaires à réduire collectivement 1 gigatonne de leurs émissions d’équivalent carbone par an d’ici à 2030 ».
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=3410