Le ministre iranien du Pétrole Javad Owji et son homologue saoudien le prince Abdulaziz bin Salman se sont rencontrés mercredi en marge de la conférence de l’OPEP à Vienne, a rapporté jeudi l’agence de presse officielle IRNA.
Les deux pays avaient renouvelé leurs relations diplomatiques en mars dans le cadre d’un accord négocié par la Chine, ouvrant la voie à une potentielle coopération bilatérale dans différents domaines. « Owji et ben Salmane ont discuté de questions bilatérales entre l’Iran et l’Arabie saoudite, y compris l’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière et l’exploration de la possibilité d’investissements conjoints », a déclaré l’IRNA. « Des questions telles que le commerce des hydrocarbures et le développement de gisements communs figuraient également parmi les sujets de discussion »
Mardi, l’Arabie saoudite a renouvelé son appel à l’Iran pour qu’il entame des négociations avec Riyad et le Koweït sur la démarcation de la « zone divisée » maritime du Golfe.
Il faut préciser que cette conférence de Vienne a permis aux principaux membres de réaffirmer leur volonté d’équilibrer le marché pétrolier à travers les récentes coupes volontaires décidées principalement par l’Arabie Saoudite avec 1 million de barils par jour jusqu’au mois d’Aout et même plus tard si cela s’avère nécessaire. La Russie de son côté s’est engagée à réduire sa production de 500.000 barils par jour. L’Algérie n’est pas en reste et s’est engagée à réduire sa production de 20.000 barils par jour, ce qui est peut être modeste, mais qui fait preuve de son engagement solidaire avec tous les autres membres de l’OPEP+.
Grace à cette parfaite cohésion, il a été possible d’éviter que le baril ne chute en dessous de 70 dollars et l’objectif recherché est de le stabiliser autour de 80 dollars.
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