L’Irak a invité dimanche les entreprises étrangères à soumissionner pour des contrats d’exploration et de développement des réserves de gaz naturel dans 11 nouveaux blocs.
8 blocs sont situés dans la province occidentale d’Anbar, un dans la région septentrionale de Mossoul et deux autres sont situés le long des frontières provinciales, dont un entre la région d’Anbar et Mossoul et un autre avec la ville méridionale de Naja, a indiqué le ministère du pétrole dans un communiqué dimanche dernier.
Le ministère irakien du pétrole a terminé les préparatifs en vue de lancer un sixièmeappeld’offres pour la vente aux enchères des blocs à potentiel en gaz, a indiqué le ministère, sans fixer de date pour le processus d’appel d’offres.
L’Irak, deuxième producteur de pétrole de l’OPEP après l’Arabie saoudite, brûle à la torche une grande partie de son gaz, extrait en même temps que le pétrole brut dans ses champs, parce qu’il ne dispose pas des installations nécessaires pour le récupérer et le transformer en carburant et qu’il a recours aux importations de gaz iranien pour produire de l’électricité.
Pour rappel Bagdad a subi des pressions de la part des États-Unis pour réduire sa dépendance à l’égard des importations de gaz en provenance d’Iran.
L’Irak a produit juste 9,4 Md M3 de gaz en 2021, essentiellement en gaz associé à partir de volumes plus importants dont il a torché 17 Md M3 la même année, alors que ses réserves prouvées sont évaluées à plus de 3.500 Md M3.
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