A en croire un article publié le 14 Juin 2023 par « TRANSITIONS ENERGIES », « Des quantités importantes d’hydrogène naturel, hydrogène blanc, ont été découvertes par hasard dans le sous-sol lorrain », une annonce faite par « La Française de l’énergie (FDE) ».
Les réserves renfermées dans le sous-sol du bassin minier lorrain pourraient même être de l’ordre de 46 milliards de tonnes ! Avec des teneurs atteignant les 15% à 1.100 mètres de profondeur, et estimées à 98% à une profondeur de 3000 mètres. Il faut cependant préciser que ce potentiel demeure au stade des études en cours, et que les technologies permettant son exploitation à de grandes profondeurs (supérieures à 1.100 mètres) n’existent pas encore.
Mais il faut préciser par ailleurs que des accumulations identiques d’hydrogène naturel existent dans d’autres régions du monde et sont même exploitées au jour d’aujourd’hui. Il existe en effet au Mali une exploitation d’hydrogène naturel à Bourakébougou, qui alimente depuis 2012 une petite centrale électrique du village portant le même nom, et situé à 60 Km de Bamako. Sa découverte a eu lieu de façon fortuite suite au forage d’un puits d’eau qui avait atteint tout juste 100 mètres avant qu’un incendie soit déclaré de façon accidentelle. Le puits a été rapidement cimenté et l’accumulation ainsi découverte exploitée pour une petite centrale électrique.
L’hydrogène naturel est extrait à partir de « réservoirs Karstiques de nature carbonatée séparés par des sills doléritiques imperméables (volcaniques) qui ont pu être identifiés grâce aux forages et aux études géophysiques réalisées entre 2012 et 2018 » (Prinzhofer et al., 2018). Les analyse réalisées ont montré qu’il s’agissait d’un gaz constitué à 98% d’hydrogène et 2% de méthane et d’azote.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=2990
