SEER est le premier événement commercial international en Algérie, dédié simultanément aux industries de l’électricité et des énergies renouvelables.
Via une large gamme de produits et solutions exposés, le salon rassemble différents opérateurs (Fabricants d’équipements, distributeurs, bureaux d’études, fournisseurs d’électricité, installateurs …), dans les domaines de l’électricité et des énergies renouvelables.
L’événement, étant orienté sur l’électricité en général, donne aussi une importance capitale aux énergies renouvelables qui sont d’actualité et occupent l’attention ces dernière années, vu les enjeux importants pour la protection de l’environnement et la préservation de la planète.
Il faut préciser que ce salon va se dérouler dans un contexte aussi bien mondial que national où la sécurité énergétique correspond à la priorité de tous les gouvernements, dont les stratégies en matière de transition énergétique reposent sur un intérêt particulier accordé au développement des sources d’énergie, et plus particulièrement les énergies renouvelables.
L’Algérie s’est ainsi engagée sur la voie des énergies renouvelables afin d’apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux et aux problématiques de préservation des ressources énergétiques d’origine fossile à travers le lancement d’un ambitieux programme adopté par le Gouvernement, pour réaliser 15.000 MW de capacités en énergies renouvelables à l’horizon 2035. Sa première tranche de 1.000 MW intitulée projet « SOLAR 1.000 MW » a fait l’objet d’un premier appel d’offres en Décembre 2021, qui a pris un peu de retard pour aboutir à ce jour, mais les récentes décisions du gouvernement ont fini par le replacer sous la tutelle du Ministère de l’Energie et des Mines, qui en a confié la conduite à SONELGAZ, laquelle compte en accélérer la réalisation dans les années à venir, à travers non seulement plusieurs appels d’offres et autant d’opportunités de partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers.
LE SALON SEER : UNE VITRINE SUR L’ENERGIE DU FUTUR
Le SEER intervient par conséquent dans un contexte très favorable aux opportunités d’affaires et de partenariat dans ce domaine, puisqu’il devrait offrir aux opérateurs du secteur de l’énergie, aux fabricants et aux professionnels un large choix pour exposer tout type de produits et solutions utilisés dans les branches suivantes du secteur de l’électricité en général et des énergies renouvelables :
- Réseau de transport et distribution
- Contrôle et automation
- Stockage d’énergie
- Eclairage intérieur et extérieur
- Produits spéciaux (Types certifiés APEX)
- Energies renouvelables : Solaire et éolien
- Outillage et matériel de sécurité
- Production d’énergie électrique
- Test et mesures
- Electricité domestique et domotique
- …
Le SEER a aussi pour objectif la découverte des produits directement destinés à l’usage domestique, comme les systèmes domotiques et les installations solaires photovoltaïques qui aideront à optimiser la consommation d’énergie et réduire les coûts de l’électricité pour tous les usagers.
LA STRATEGIE DE L’ALGERIE EN MATIERE DE TRANSITION ENERGETIQUE
Au cours de la 13e session del’Assemblée générale del’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) à Abou Dhabi qui s’est déroulée du 14 au 15 janvier 2023, et qui a vu la participation d’une importante délégation algérienne dont le PDG de SONELGAZ, Mourad Adjal, l’Algérie a appelé les investisseurs étrangers à adhérer au programme de l’Algérie pour la production de 15.000 MW d’électricité à partir de sources renouvelables en participant aux appels d’offres qui seront annoncés ultérieurement. Il a aussi été question du développement de l’hydrogène vert considéré lui aussi en tant que « priorité pour l’Algérie qui regorge de capacités considérables qui lui permettent de jouer un rôle actif en la matière aux plans régional et international ».
« L’Algérie entend aller de l’avant vers la réalisation d’une transition énergétique progressive et responsable à travers l’adoption d’un mix énergétique varié prenant en considération toutes les énergies disponibles, les moins coûteuses et les plus propres tout en bénéficiant des acquis qui résultent de l’amélioration de la capacité énergétique » a poursuivi le diplomate algérien, insistant sur « la maitrise de la consommation de l’énergie pour préserver les ressources naturelles aux générations futures »
LE CONTENU DU PROJET SOLAR 1000 MW
De manière général, le projet SOLAR1000 MW, qui correspond à la première tranche du programme 15.000 MW, vise à installer des centrales solairesréparties sur le territoire national en lots de 50 MW pour les plus petites à 300 MW pour les plus grandes. Onze sites d’installation ont été retenus, entre autres Ghardaïa, Ouargla, Béchar.
Plutôt en 2022, le responsable de la société chargée de la préparation et le traitement de l’appel d’offres relatif à ce projet à savoir « Smaïl Mougari », a précisé que « c’est la centrale de Beni Ounif à Béchar, d’une capacité de 50 MW, qui pourrait réussir à produire les premiers kilowattheures solaires du projet Solar 1.000 MW, vers la fin de l’année 2023 ou au plus tard en début de 2024 », preuve déjà que l’ambition politique ne manque pas à l’Algérie pour aller dans la voie des énergies propres
Pour rappel, l’électricité produite sera « exclusivement et entièrement » vendue à Sonelgaz, sur une période de 25 ans, ce qui fait partie des garanties demandées par les investisseurs, à savoir la signature des contrats de vente directe d’électricité (Power purshase agreements, PPA)
L’INVESTISSEMENT, MAIS AUSSI LA VOLONTE !
Il faut rappeler que de nombreux projets visant à réduire l’empreinte carbone et les émissions de gaz, ont été programmés par Sonatrach dans le cadre des engagements internationaux pris par l’Algérie, mais également en vue de renforcer sa compétitivité. À ce propos, il a été procédé à la pose de la première pierre d’une seconde centrale solaire photovoltaïque de 10 mégawatts (MW) à Bir Rbaâ nord dans le bassin de Berkine (Ouargla) à quelque 88 km d’Alger, le mois dernier. Une réalisation qui vise à renforcer la production nationale d’énergie solaire renouvelable et de diversifier ainsi les sources d’énergie dans l’objectif de réduire l’empreinte carbone. L’activité de Sonatrach ne se limite pas qu’à cet aspect, elle s’étend aussi à la concrétisation d’autres projets pour réparer les dommages de l’émission du CO2 à travers sa polarisation en élargissant et en développant les superficies forestières, permettant d’absorber les quantités émises dans l’air. Une initiative qui ne date pas d’aujourd’hui. L’Algérie avait reçu, en effet, en 2012 le prix du Global Gas Flaring Reduction, organisme relevant de la « Banque Mondiale », en récompense des efforts et des moyens consentis par Sonatrach en faveur de la réduction des gaz torchés pour la protection de l’environnement. Par ailleurs, deux projets pilotes de production d’hydrogène vert seront lancés au sud du pays en 2023 et 2024. Sonatrach est déjà dans les starting-blocks.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=2632
