Le coup d’envoi pour la COP27 a été donné dimanche 6 Novembre. Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement s’expriment lundi 7 et mardi 8 novembre devant les délégués réunis à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour la 27e conférence mondiale sur le climat de l’ONU :
- L’Allemagne :
Lundi, le chancelier allemand « Olaf Scholz » s’est exprimé lors du sommet sur l’utilisation du pétrole, du charbon et du gaz par son pays, l’un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. « Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l’Allemagne, je le dis: il n’y en aura pas non plus », a-t-il assuré. « Pour nous, il est plus clair que jamais que l’avenir appartient à l’énergie éolienne, au solaire et l’hydrogène vert », a ajouté le chancelier.
- Le Kenya :
Le président du Kenya a appelé à reconnaître « le cauchemar » subi par « des millions d’Africains » à cause du réchauffement climatique. « William Ruto » a appelé à la reconnaissance des « besoins spéciaux » de l’Afrique dans la lutte contre le réchauffement. « Ces 50 dernières années, les sécheresses ont tué un demi-million de personnes », a-t-il déclaré. « Les pertes et dommages ne sont pas le sujet abstrait d’un dialogue sans fin. C’est notre expérience quotidienne et le cauchemar vivant subi par des millions d’Africains », a-t-il ajouté.
- La France :
Le climat n’est pas une « variable d’ajustement » pour Emmanuel Macron. Le conflit Russo-Ukrainien ne doit pas mettre à mal la lutte contre la crise climatique, qui n’est pas une « variable d’ajustement », a affirmé le président français. Il a prôné « la sobriété énergétique, le développement accéléré des renouvelables et (…) l’accélération du nucléaire », et le « changement de nos moyens de nous déplacer, de produire … » Il a également mis l’accent sur une sortie mondiale du charbon, en aidant « les [pays] émergents à le faire au plus vite. »
- Secrétaire Général de L’ONU :
Nouvelles paroles choc d’ « Antonio Guterres ». Dans son intervention, le secrétaire général des Nations unies a estimé que l’humanité devait choisir entre « solidarité » et « suicide collectif ». Dans un monde profondément divisé, il a répété son appel à la création d’un « pacte historique entre les économies développées et en développement ».
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=2261