Considéré par beaucoup d’expert comme étant « le carburant de l’avenir » l’hydrogène vert fait aujourd’hui partie des priorités de nombreux pays africains, notamment le Kenya, qui prévoit de lancer des projets pilotes d’hydrogène vert.
En effet, dans le contexte de la transition énergétique, le Kenya, à travers son secrétaire d’Etat de l’énergie a annoncé que le gouvernement kenyan prévoit de lancer de multiples projets pilotes d’hydrogène vert.
Mme. Monica Juma a déclaré que cette initiative qui rentre dans le cadre des efforts visant à fournir une énergie propre permettra d’évaluer la faisabilité de la production d’hydrogène vert à plus grande échelle dans le pays :
« Pour soutenir l’adoption de l’hydrogène comme source d’énergie, un groupe de travail national sur l’hydrogène vert, composé de parties prenantes des secteurs public et privé, a été mis en place pour définir une feuille de route sur l’avenir de l’hydrogène vert au Kenya, et pour promulguer les politiques et réglementations requises pour soutenir son adoption » a déclaré la responsable.
Pour le Kenya, ce plan est un pas en avant pour assurer une sécurité énergétique durable mais aussi un moyen pour atteindre l’objectif de neutralité carbone qui passe par un approvisionnement en électricité uniquement à partir des sources propres d’ici 2030.
Madame Juma rétorque « Nous avons pris des engagements internationaux très fermes et des mesures délibérées pour que le secteur de l’énergie atteigne la neutralité carbone en s’approvisionnant en électricité uniquement à partir de sources propres d’ici 2030, conformément à l’ODD 7 qui préconise la fourniture d’une énergie propre pour tous ».
Il faut savoir que le bouquet électrique du Kenya repose déjà essentiellement sur les énergies renouvelables comme l’hydroélectricité. En outre 8,6 millions de foyers kenyans ont été raccordés au réseau à la fin de 2021, soit un taux d’accès à l’électricité de 75 %.
Grâce à ces nouvelles ambitions dans la transition énergétique, notamment celle de l’hydrogène vert, le Kenya rejoint d’autres pays africains comme la Tunisie ou encore l’Algérie qui d’ailleurs a déjà trouvé des Partenaires/Investisseurs internationaux pour des projets qui rentrent dans le cadre de la transition énergétique.
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