La Chine, le plus gros importateur de pétrole dans le monde, pèse à nouveau de tout son poids sur le marché pétrolier, suite à l’augmentation des cas de Covid 19, provoquant de nombreux décès et un confinement qui s’élargit de plus en plus aux grandes cités que sont Shanghai et Pékin.
Cette crainte est aussi aggravée par un dérèglement de la chaine d’approvisionnement aussi bien en Chine qu’au niveau des autres pays gros consommateurs comme les USA et l’Europe, dont les stocks stratégiques sont à un niveau historiquement bas.
L’Europe de son côté est en train de préparer l’arrêt des importations de pétrole russe : « J’espère que dans les semaines à venir, nous convaincrons nos partenaires européens de ne plus importer de pétrole russe », déclaration faite il y a une semaine par le Ministre français des finances, Mais on ne sait toujours pas si cet arrêt sera brutal ou progressif.
Selon les analystes de JP Morgan, il n’y aura probablement qu’une diminution progressive sur un volume de 2,1 millions de barils par jour, et cela ne démarrera probablement qu’en Aout 2022 comme c’est le cas du charbon, et par conséquent sans impact sur le marché pétrolier. Mais en cas d’interruption immédiate d’un volume plus important pouvant atteindre les 4 millions de barils par jour, l’impact pourrait amener le baril à un niveau insupportable de 185$.
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=1270